Serigne Habib SY Malick
El Hadj Habib Sy fils benjamin de Maodo et de Sokhna Safiétou Niang est né en 1906.Il fut formé à la Zawiya de Tivaouane en même temps que les talibés de son père ce qui lui a valu d’être parmi les meilleurs intellectuels de l’Afrique Noire car détenant toutes les connaissances enseignées à Tivaouane.A l’image de son père, El Hadj Habib Sy vivait à la sueur de son front, refusant ainsi de vivre des hadiyas des talibés ainsi il était un grand cultivateur et commerçant.Sur le plan politique, El Hadj Habib Sy, s’est placé dès le début sous l’obédience de son frère Mansour Sy et accorde toutes ses sympathies politiques au mouvement Socialiste Sénégalais de M. Lamine Gueye. Depuis le décès de ses deux frères aînés, il suit les directives du nouveau Khalife Abdoul Aziz dont il reste le fidèle supporter.II était modeste, discret et surtout très effacé ou plutôt il savait s’effacer devant ses frères aînés. C’était sa façon à lui d’assumer l’héritage de son père et de renforcer l’esprit d’équipe et de famille si nécessaire à l’unité de Tivaouane.
Ses apparitions furent plutôt rares puisqu’il choisit de vivre souvent à l’extérieur et de consacrer l’essentiel de son temps à prêcher la bonne parole et à cultiver la terre.
En cela, El hadji Habib Sy ne faisait qu’emboîter le pas à son père qui développa à Ndiardé une expérience fort originale: la transformation des talibés en cultivateurs productifs.
Fin lettré comme tous les fils de Mado, El Hadj Habib ou Thiat, comme aimait à l’appeler affectueusement sa famille, a laissé à la postérité, des écrits de belle facture qui font l’émerveillement des fins lettrés mais aussi la fierté de la grande école de Tivaouane.
Sa vie fut un modèle de droiture morale, de sobriété et d’humilité. Il faut être grand pour donner un tel exemple d’effacement, de dévouement et de dépassement.
El Hadji Habib Sy attaché au culte de l’humilité et de la vérité – qu’il savait dire et au nom de laquelle il mettait un point d’honneur à combattre toute forme d’injustice, a honoré, à sa façon, l’illustre famille à laquelle il appartient et, bien entendu, la Tarikha tidiane dont il fut un serviteur fidèle, dévoué et distingué.
Né en 1906 à Tivaouane, il a été formé dans la « daara » de son père, Mawdo Malick SY, qui l’initia très tôt à la mystique tidjane. Ayant assimilé toutes les leçons sans lesquelles aucune ascension vers la sainteté n’est possible, Sergine Habib SY devait entreprendre une salutaire action consistant, au-delà du Sénégal, à porter loin la parole de Dieu. Aussi, il figurait parmi les chefs religieux sénégalais ayant le plus de talibés dans les pays de la sous région.
Serigne Habib SY était partout connu en Afrique de l’Ouest, surtout en Gambie où ses inconditionnels se comptent par milliers. Ceux-ci, comme leurs condisciples sénégalais, voyaient à travers leur guide religieux, un modèle de croyant. En effet, vis-à-vis de Dieu, il avait le souci d’appliquer scrupuleusement les recommandations et d’éviter totalement les interdits.
A l’endroit du Prophète Mouhamed (PSL), Serigne Habib Sy n’a jamais entrepris d’innover dans la Sunna, s’évertuant à observer rigoureusement les enseignements du Meilleur de Tous (PSL).
Fin lettré comme tous les fils de Maodo, El Hadji Habib a laissé à la postérité des écrits de belles factures qui font l’émerveillement des autres lettrés mais aussi la fierté de la Grande Ecole de Tivaouane.
El Hadji Habib SY s’attachait au culte de l’humilité et de la vérité qu’il savait dire au nom de laquelle il mettait un point d’honneur à combattre toute forme d’injustice, à honorer à sa façon l’illustre famille à laquelle il appartenait et bien entendu, la » Tarîqa Tidjane » dont il fut un serviteur fidèle, dévoué et distingué. Sa vie fut un modèle de droiture morale, de sobriété et d’humilité. Il faut être grand pour donner un tel exemple d’effacement, de dévouement et de dépassement. Son rappel à Dieu, en 1992, à Paris, est jusqu’à présent une blessure difficile à cicatriser à Tivaouane. En témoignent les inconditionnels qui, fréquemment, viennent se recueillir près de sa tombe, visiter sa famille et se souvenir. Serigne Habib SY, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était la probité faite homme.
De son vivant, le fils cadet de Mawdo Malick a profondément marqué les fidèles qui aimaient le citer en exemple pour ce qui est de la constance et de la permanence dans l’adoration de dieu. Les méditations auxquelles il s’adonnait régulièrement limitaient ses interventions en public. Mais à chacune de ses sorties, Serigne Habib a montré qu’il s’avait bien relayé ses aînés dans la délivrance du message de la maison de Tivaouane dont la préoccupation est d’aimer, de célébrer et de suivre en tout le Prophète Mouhamad (PSL).